La base de données ouverte des commerces aurait pour objectif de recenser chaque établissement ouvert au public à vocation commerciale en France dans une base de données géolocalisée et facilement réexploitable.
Le but est de permettre une réexploitation informatisée sans retraitement par tous les acteurs concernés par les commerces :
- les collectivités locales / CCI / offices du tourisme pour mieux comprendre / gérer les commerces sur leurs territoires
- les ESN développant des services liés aux commerces
- les collectivités / organismes nationaux
- les acteurs universitaires
- …
Il s’agit en particulier d’identifier le type et la position du commerce, ses informations de contact (adresse, numéro de téléphone, site internet …) et d’autres méta-données associées (horaires d’ouverture, accessibilité, modalités de livraison …).
Le numéro SIRET paraît tout indiqué comme identifiant unique partagé entre les différents bases de données. En particulier :
Sources disponibles
Durant la pandémie de Covid19 le projet « Ça Reste Ouvert » visait à répertorier dans OpenStreetMap tous les lieux ouverts au public.
Cela a mené à la publication de la BANCO (BAse Nationale des Commerces Ouverte) publiée à l’adresse https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/base-nationale-des-commerces-ouverte dont le périmètre plus précis est détaillé à l’adresse https://wiki.openstreetmap.org/wiki/France/WikiProject_BAse_Nationale_des_Commerces_Ouverte_(BANCO)
Elle contient à ce jour plus de 540 000 commerces géolocalisés, directement issus d’OpenStreetMap. Il est également possible d’en télécharger un extract limité territorialement via l’outil GeoDataMine (https://geodatamine.fr). Bien que prometteur, avec une progression de +9% depuis 12 mois, cette base manque de ré-exploitabilité en l’état.
Par ailleurs, la base de données SIREN éditée par l’INSEE est également disponible en open data https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/base-sirene-des-entreprises-et-de-leurs-etablissements-siren-siret mais elle aussi ne permet pas une réutilisation en l’état, dû à la faible réexploitabilité de la classification des établissements, de la géolocalisation et autres.
De nombreux autres sources de données sont actuellement publiées en open data (notamment par les collectivités locales sur leurs site open data respectifs et sur le site data.gouv)
Enfin, la BD topo de l’IGN dispose également de données exploitables.