Gouvernance Panoramax (Atelier du 6/12/2022)

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Date retenue pour l’atelier 1 Gouvernance Panoramax : mardi 6/12 de 16h à 17h sur Jitsi Meet
Si vous n’êtes pas dispo, pas de panique, il y aura un retour sur les échanges et possibilité de donner son avis/de commenter sur le forum et surtout sans doute un atelier 2 début 2023.


Bonjour à tous,
Il va falloir très vite s’organiser pour définir et valider ensemble les premières règles de contribution/réutilisation du commun Panoramax et éviter le détournement par un acteur dominant.
Qui dépose le nom?
Comment valide-t-on les choix de licences? les règles de contributions?
Comment oriente-t-on les choix stratégiques et techniques du commun ?

Les instances qu’on semble trouver dans ce type de projet de commun ou de logiciel libre : un comité de pilotage/ou stratégique (décision sur les orientations stratégiques du commun), un comité technique (décision sur les orientations techniques du commun), un bureau (pour gérer les questions administratives et la représentation légale du commun) et un comité des membres (avec plus ou moins de pouvoir de décision/ parfois juste avis consultatif). J’en ai peut-être oublié, n’hésitez pas à me corriger.

Quelles sont les instances qui vous semblent pertinentes dans le cadre du projet et celles qu’il faut prioritairement définir? Comment décide-t-on de la présence/ représentation à l’un ou l’autre des comités ? (critère contributif, critère financier, vote etc.)

N’hésitez pas à partager vos avis ou expériences sur ce fil.

S’inscrire/donner ses disponibilités pour un atelier en vision : https://framadate.org/BOw6QF8BmsblsW4M

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Ah oui, bien sûr, encore une fois le fil, sert à défricher le sujet, pour les ateliers à venir… bientôt! Pareil que pour la partie licences, je vous propose bientôt des dates pour un premier atelier.

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Soit une structure dédié est créé (une association loi de 1901), soit on peut voir du côté de https://lsc.encommuns.org/ qu’avait suggéré @vinber

Un dépôt temporaire par une structure existante peut aussi être transféré ensuite à une structure dédiée.

Rappel, j’ai déposé le nom de domaine panoramax.fr qui redirige ici. J’en transférerai la propriété vers une structure adaptée lorsqu’elle existera.

Ne sombrons toutefois pas tout de suite dans la comitologie. Si je prend le cas d’OSM, on n’a pas créé de comitologie ou très peu. Tout ça se construit plutôt au fil du temps et des besoins identifiés à l’usage.

Une association ce sont avant tout des membres, un conseil d’administration, éventuellement un bureau avec des rôles identifiés (président, secrétaire, trésorier et les adjoints).

Exemple: OSM-FR n’a qu’un CA, pas de bureau ni de président dans ses statuts, c’est (pour la préfecture) une asso à direction collégiale… on ira si besoin tous ensemble en prison :wink:

Pensions aussi hors hexagone… le côté fédéré envisagé pour Panoramax permet de ne pas s’arrêter à nos frontières. Les choix techniques pris peuvent être répliqués partout si ils sont bons et universels.

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je pense que les représentations sont tellement différentes entre les “très vite” qu’il s’agit surtout de voir les priorités, prendre en compte aussi que les différences de “statuts” sont fortes, que s’organiser c’est du temps et que ce temps n’est pas le même quand il est salarié, bénévole, …
Je trouve très appréciable que du temps salarié soit justement pointé sur cet aspect organisationnel, les enjeux et les décisions à prendre.

de l’auto-organisation (qui va effrayer certaines organisations) à la comitologie (qui va effrayer certaines personnes), il y a sans doute un équilibre à trouver.

Sachant qu’une part non négligeable de la gouvernance se construit déjà par le fait même d’être discutée ici, de manière ouverte, publique, transparente.
Peut-être est-il urgent de ne pas se précipiter à créer trop de “structures” mais les conditions pour que les diverses structures puissent continuer à partager ce qui avance, en confiance et garantie par le droit (d’où l’enjeu de la discussion sur les licences et de la garantie par le droit qui doit être faite selon mon point de vue. Garantie de pouvoir continuer à bénéficier du commun si j’y participe, si d’autres utilisent ce commun et l’améliorent alors ils reversent au commun ← oui je suis favorable au partage garanti par le droit, donc au share alike).

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Ce point est HYPER important !

La disponibilité entre différents acteurs est très loin d’être identique.
Il faut bien l’intégrer pour avancer le plus possible de concert sur ce qui doit être commun.
Certains devront ralentir, d’autres accélérer dans la mesure de leur possible.

Il y a des chantiers qui peuvent aussi avancer indépendamment car moins communs.

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LSC est a priori une bonne solution pour déposer le nom Panoramax. En revanche, elle ne répondra pas à la question de comment décider sur tel ou tel sujet.
Je pense également que dans un 1er temps, on est pas obligé de se créer une structure qui va aspirer toute notre énergie (autant salarié que bénévole/volontaire), mais d’itérer sur la prise de décision. Je pense que l’équipe projet aura autre chose à faire que ca au moins dans un 1er temps.
Je pense qu’utiliser les votes via les sondages de ce forum est transparent et pour le moment suffisant.

Je pense que en revanche qu’il faut se caler des règles sur le fonctionnement du processus de décision:

  • Sujet soumis à discussion en amont pendant une période de X jours/semaines
  • Sujet précis et proposition bien délimitée (courte). Il vaut mieux voter sur des propositions réduites pour favoriser l’adoption que sur des grosses qui font courir le risque d’être rejetées car 1 point bloque.
  • Période de vote pendant une période de X jours/semaine
  • Définir un seuil selon lequel la proposition est adoptée/rejetée. Chez OSM, les propals sont validées si elles recueillent au moins 75% des voix et au moins 8 votants
  • Information et application de la décision

Peut-être que sur chaque proposition, on peut recueillir l’avis d’un représentant de chaque entité participant à Panoramax (IGN, OSM, AITF, entreprises privées,…) lors de la discussion. Cela permettra de lever les ambiguïtés, incompréhensions, oppositions à lever avant de passer au vote.

Bon de toute façon dans les 1ers temps, il faudra qu’on décide des choses avec un processus light car c’est un peu l’histoire de l’œuf et de la poule (“on ne peut pas décider sans processus de décision mais pour avoir un processus de décision, il faut l’avoir décider”).

Je pense que la gouvernance doit être différente selon le sujet, qu’il soit juridique, administratif, technique,…
Je pense que pour la partie technique, on peut laisser le groupe recruté pour construire un MVP décider des choix techniques (pour respecter le caractère agile de la chose). Le tout est surtout, selon moi, de communiquer régulièrement sur les choix techniques (avancées, problématiques,…), afin que si l’un ne convient pas à une partie prenante, on puisse discuter et rectifier le tir.
J’ai l’impression qu’une fois qu’on aura le MVP sur toute la chaîne de production, les sujets périphériques seront plus faciles à traiter.

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Bonjour,
Et voilà des propositions de date pour un premier atelier de réflexion sur le gouvernance du commun :date:: Sondage - Sondage - date Atelier 1 Gouvernance du géocommun Panoramax - Framadate

J’aime beaucoup la proposition de Donat :bulb: pour un processus de décision collégiale light (à définir/consolider), avec des variantes éventuelles selon les thématiques : stratégie de commun, administratif, technique.

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Date retenue pour l’atelier 1 Gouvernance Panoramax : mardi 6/12 de 16h à 17h sur Jitsi Meet

Si vous n’êtes pas dispo, pas de panique, il y aura un retour sur les échanges et possibilité de donner son avis/de commenter sur le forum et surtout sans doute un atelier 2 début 2023.

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Je ne pourrais pas assister à l’atelier (bis repetitae), Donat je réagis à ta proposition avec une alerte : si le mode que tu proposes tout en rapidité peut convenir lorsque l’on intervient à titre personnel ou d’un organisme agile™, il colle difficilement avec les temporalités et circuits de décision des structures publiques. Selon le sujet, si le vote se termine avant même que l’on puisse obtenir un accord de notre élu délégué ça va être compliqué de participer.

Merci d’avoir mis cette problématique sur le tapis. C’est justement l’occasion d’en discuter.

Voici l’enregistrement de la visio:

(encore en cours de transcodage, mais déjà visualisable)

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CR de l’atelier 1 du 6/12 :

Atelier Gouvernance Panoramax du 6 décembre 2022

Points à aborder:

  • le périmètre du commun
  • dépôt de marque: qui (LSC, autre ?), comment ?
  • structure ad-hoc ? Association ?
  • le principe de fédération d’instances (mais peut être un sujet au delà de la gouvernance)

1. Tour de table

  • Adrien Pavie : dev Panoramax
  • Christophe Munoz : Responsable SIG de l’agglomération de Val Parisis
  • Jean Adriani : dev Panoramax
  • Antoine Desbordes : dev Panoramax
  • Mathilde Ferrey : déploiement Panoramax
  • Mathieu Charron : Toulouse Métropole - Département modélisation du territoire avec Pierre PAGES
  • Stéphane Péneau : Agence Carto’Cité - Contributeur pro/perso OpenStreetMap et Mapillary
  • David Larquet : GeoData Esri France
  • Valentin Jérémie : Métropole Montpellier
  • Jonathan SIDGWICK : Responsable SIG de l’agglomération de Montauban (AITF Groupe SIG TOPO, GT Vues immersives)
  • Vincent Bergeot : OSM-fr, Territorio (entreprise) et chercheur associé sur Bordeaux
  • Laurence : contributrice OSM et formatrice
  • Sandra Schuh : Eurométropole de Strasbourg
  • Christian Quest : OSM, puis PO Panoramax à partir de Janvier

2. Perimètre du commun

Quel périmètre minimal pour la gouvernance?

Commun : ensemble de photos? ensemble de règles pour gérer cet ensemble de photos? les 2?

Eléments possibles : standards, formats de données, protocoles, licences…mais pas forcément un logiciel imposé (// BAN)

Le socle commun du projet sur lequel la gouvernance devra arbitrer pourrait être :

  • un outil commun
  • des méthodes
  • des règles et des standards pour faciliter le partage
  • un mode de fonctionnement (ex : hébergement unique ou fédération? Le projet n’a pas vocation à se limiter à la France d’où la difficulté de compter sur un seul acteur pour porter le stockage des photos du monde entier ).

Outil commun : les discussions ont porté sur son périmètre (coeur et secondaire)
D. Larquet (ESRI) estime que le périmètre du géocommun doit être global et s’étend à tout : les données, les règles et le système des instances.
Inquiétude d’autres participants sur une capacité à assurer la gouvernance sur un ensemble d’instances séparées.
C. Munoz rejoint le point de vue que des règles globales sont nécessaires : format, standard etc. façon CNIG et pense que pouvoir rassembler les données est nécessaire.
J. Sidgwick rejoint ce point de vue, naturellement porté à la standardisation façon CNIG.
V. Bergerot (OSM) s’inquiète que cette façon de faire Franco-française pousse à réinventer l’eau chaude plutôt qu’à s’appuyer sur de l’existant.

Périmètre coeur : des règles, des licences et des standards.
Rq : s’appuyer sur des modèles existants (par exemple, catalogue STAC
Modèle de données : des formats et des standards de partage pre-existent
Tests faits avec Adrien avec le standard STAC : répondent en partie au besoin même si là les photos ne seraient pas prise d’en haut mais depuis le sol.
Rappel sur les licences :
Les acteurs publics n’ont pas le choix de la licence sur les photos qu’ils prennent :

  • licence ouverte (entités publiques)
  • partage à l’identique (autres types d’entités)
    Essayer de définir max 2 licences.
    Limiter à 1 licence par instance pour simplifier.

Périmètre secondaire : des briques de bases
Définir un prototype simple (une implémentation de référence ?), pour avancer de façon pragmatique et plus rapide :

  • Un outil pour stocker les images (pouvoir les téléverser facilement)

  • Un outil pour traiter les images (floutage / niveau de floutage ex floutage du véhicule complet au lieu de la seule plaque d’immatriculation, niveau de droits sur la photo selon la structure qui l’utiliserait)

  • Un outil pour visualiser les images
    Pouvoir également les réutiliser (et faire une recherche)

  • Floutage : une solution qui faciliterait la gestion par les agglomération mais qui reste à vérifier selon les obligations juridiques

Réutilisations type IA, autour du géocommun mais pas dans le périmètre.

Questions à poser à la gouvernance : instances privées…

3. Quelle structure créer?

Les solutions de structure :

  • association : elle donne une existence juridique au projet, de façon perenne.
  • rien : est-il nécessaire d’avoir une structure? Au départ, il semble que non pendant la phase de démarrage.
  • Sociétés collaboratives d’interêt collectif (SCIC)
    collèges de structures pouvant être publiques, privées…

L’intérêt d’une association :

L’association pourra faire le dépot de marque avant que la communication soit faite sur le projet panoramax : dépôt du nom de domaine fait, compte twitter, dépôt github (?)

Importance d’une gouvernance où chaque type de contribution serait représenté : sponsor (ex IGN), contributeur données (ex collectivités, OSM, IGN etc.), facilitateur de déploiement (ex ESRI) etc.

L’intérêt de faire appel à LSC pour le dépôt de marque:

https://lsc.encommuns.org/
https://lsc.encommuns.org/ils-passent-par-la-lsc/
→ permet d’éviter que le dépôt de marque soit associé à une structure existante (neutralité). C’est une petite structure, léger risque car on ne les connaît pas. Peuvent se charger du dépôt initial en attendant que la structure finale soit créée.
Si création d’une asso : temps long de décision des acteurs publics qui devraient intégrer l’asso.

La solution d’un acteur neutre pour le dépot de marque semble être une bonne solution. Les personnes en charge chez LSC sont déjà connues de Vincent, très investies dans la notion de commun.

Les SCIC :

exemple : apidae - BDD Touristique - une structure régionale qui a basculé dans un format SCIC. Intérêt dans la préservation de l’intérêt collectif.
https://www.les-scic.coop/

Intérêt d’une structure identifiée pour gérer les frais du commun ?
Intérêt d’une structure un peu formalisée pour savoir qui appartient au commun et adhère à ses règles et n’y appartient pas, et ne pas engendrer le bazar.

4. Organisation de la gouvernance temporaire :

La phase de construction au sein de la fabrique des géocommun (IGN) est d’1 an, avec un premier jalon à 4/6 mois (naissance d’un prototype à confirmer, fait sur le mode agile).

Le rythme : point de vigilance sur les différences de rythme de chacun
Un groupe + actif : rencontres + fréquentes
Des séances plus ouvertes : grande messe

Le forum en tant que lieu d’échange asynchrone est un bon moyen de suivi pour chacun.
Favoriser les horaires de visio tôt le matin ou en fin de journée pour diversifier les participants (non pro).

L’équipe Panoramax travaille sur une feuille de route, à publier et mettre à jour régulièrement pour permettre à tous de suivre.

Le sujet du commun dépasse l’équipe de la SE Panoramax. Il faut des garants dans l’équipe de l’esprit de commun. Christian et Adrien connaissent bien ce sujet.

Open lab : équipe projet, dev et utilisateurs. Une présentation très regulière (mensuelle ?).

Les membres présents sont partants pour la participation à ce comité avec les pré-requis suivants :

  • Annoncer les thèmes / l’agenda, et ne pas se limiter qu’aux aspects techniques
  • Plutôt le matin ou en fin de journée
  • Mensuel ou même plus fréquent (15 jours) si besoin

La suite sur le forum.
Les échanges se font au fil de l’eau.

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