CR de l’atelier 1 du 6/12 :
Atelier Gouvernance Panoramax du 6 décembre 2022
Points à aborder:
- le périmètre du commun
- dépôt de marque: qui (LSC, autre ?), comment ?
- structure ad-hoc ? Association ?
- le principe de fédération d’instances (mais peut être un sujet au delà de la gouvernance)
1. Tour de table
- Adrien Pavie : dev Panoramax
- Christophe Munoz : Responsable SIG de l’agglomération de Val Parisis
- Jean Adriani : dev Panoramax
- Antoine Desbordes : dev Panoramax
- Mathilde Ferrey : déploiement Panoramax
- Mathieu Charron : Toulouse Métropole - Département modélisation du territoire avec Pierre PAGES
- Stéphane Péneau : Agence Carto’Cité - Contributeur pro/perso OpenStreetMap et Mapillary
- David Larquet : GeoData Esri France
- Valentin Jérémie : Métropole Montpellier
- Jonathan SIDGWICK : Responsable SIG de l’agglomération de Montauban (AITF Groupe SIG TOPO, GT Vues immersives)
- Vincent Bergeot : OSM-fr, Territorio (entreprise) et chercheur associé sur Bordeaux
- Laurence : contributrice OSM et formatrice
- Sandra Schuh : Eurométropole de Strasbourg
- Christian Quest : OSM, puis PO Panoramax à partir de Janvier
2. Perimètre du commun
Quel périmètre minimal pour la gouvernance?
Commun : ensemble de photos? ensemble de règles pour gérer cet ensemble de photos? les 2?
Eléments possibles : standards, formats de données, protocoles, licences…mais pas forcément un logiciel imposé (// BAN)
Le socle commun du projet sur lequel la gouvernance devra arbitrer pourrait être :
- un outil commun
- des méthodes
- des règles et des standards pour faciliter le partage
- un mode de fonctionnement (ex : hébergement unique ou fédération? Le projet n’a pas vocation à se limiter à la France d’où la difficulté de compter sur un seul acteur pour porter le stockage des photos du monde entier ).
Outil commun : les discussions ont porté sur son périmètre (coeur et secondaire)
D. Larquet (ESRI) estime que le périmètre du géocommun doit être global et s’étend à tout : les données, les règles et le système des instances.
Inquiétude d’autres participants sur une capacité à assurer la gouvernance sur un ensemble d’instances séparées.
C. Munoz rejoint le point de vue que des règles globales sont nécessaires : format, standard etc. façon CNIG et pense que pouvoir rassembler les données est nécessaire.
J. Sidgwick rejoint ce point de vue, naturellement porté à la standardisation façon CNIG.
V. Bergerot (OSM) s’inquiète que cette façon de faire Franco-française pousse à réinventer l’eau chaude plutôt qu’à s’appuyer sur de l’existant.
Périmètre coeur : des règles, des licences et des standards.
Rq : s’appuyer sur des modèles existants (par exemple, catalogue STAC
Modèle de données : des formats et des standards de partage pre-existent
Tests faits avec Adrien avec le standard STAC : répondent en partie au besoin même si là les photos ne seraient pas prise d’en haut mais depuis le sol.
Rappel sur les licences :
Les acteurs publics n’ont pas le choix de la licence sur les photos qu’ils prennent :
- licence ouverte (entités publiques)
- partage à l’identique (autres types d’entités)
Essayer de définir max 2 licences.
Limiter à 1 licence par instance pour simplifier.
Périmètre secondaire : des briques de bases
Définir un prototype simple (une implémentation de référence ?), pour avancer de façon pragmatique et plus rapide :
-
Un outil pour stocker les images (pouvoir les téléverser facilement)
-
Un outil pour traiter les images (floutage / niveau de floutage ex floutage du véhicule complet au lieu de la seule plaque d’immatriculation, niveau de droits sur la photo selon la structure qui l’utiliserait)
-
Un outil pour visualiser les images
Pouvoir également les réutiliser (et faire une recherche)
-
Floutage : une solution qui faciliterait la gestion par les agglomération mais qui reste à vérifier selon les obligations juridiques
Réutilisations type IA, autour du géocommun mais pas dans le périmètre.
Questions à poser à la gouvernance : instances privées…
3. Quelle structure créer?
Les solutions de structure :
- association : elle donne une existence juridique au projet, de façon perenne.
- rien : est-il nécessaire d’avoir une structure? Au départ, il semble que non pendant la phase de démarrage.
- Sociétés collaboratives d’interêt collectif (SCIC)
collèges de structures pouvant être publiques, privées…
L’intérêt d’une association :
L’association pourra faire le dépot de marque avant que la communication soit faite sur le projet panoramax : dépôt du nom de domaine fait, compte twitter, dépôt github (?)
Importance d’une gouvernance où chaque type de contribution serait représenté : sponsor (ex IGN), contributeur données (ex collectivités, OSM, IGN etc.), facilitateur de déploiement (ex ESRI) etc.
L’intérêt de faire appel à LSC pour le dépôt de marque:
https://lsc.encommuns.org/
https://lsc.encommuns.org/ils-passent-par-la-lsc/
→ permet d’éviter que le dépôt de marque soit associé à une structure existante (neutralité). C’est une petite structure, léger risque car on ne les connaît pas. Peuvent se charger du dépôt initial en attendant que la structure finale soit créée.
Si création d’une asso : temps long de décision des acteurs publics qui devraient intégrer l’asso.
La solution d’un acteur neutre pour le dépot de marque semble être une bonne solution. Les personnes en charge chez LSC sont déjà connues de Vincent, très investies dans la notion de commun.
Les SCIC :
exemple : apidae - BDD Touristique - une structure régionale qui a basculé dans un format SCIC. Intérêt dans la préservation de l’intérêt collectif.
https://www.les-scic.coop/
Intérêt d’une structure identifiée pour gérer les frais du commun ?
Intérêt d’une structure un peu formalisée pour savoir qui appartient au commun et adhère à ses règles et n’y appartient pas, et ne pas engendrer le bazar.
4. Organisation de la gouvernance temporaire :
La phase de construction au sein de la fabrique des géocommun (IGN) est d’1 an, avec un premier jalon à 4/6 mois (naissance d’un prototype à confirmer, fait sur le mode agile).
Le rythme : point de vigilance sur les différences de rythme de chacun
Un groupe + actif : rencontres + fréquentes
Des séances plus ouvertes : grande messe
Le forum en tant que lieu d’échange asynchrone est un bon moyen de suivi pour chacun.
Favoriser les horaires de visio tôt le matin ou en fin de journée pour diversifier les participants (non pro).
L’équipe Panoramax travaille sur une feuille de route, à publier et mettre à jour régulièrement pour permettre à tous de suivre.
Le sujet du commun dépasse l’équipe de la SE Panoramax. Il faut des garants dans l’équipe de l’esprit de commun. Christian et Adrien connaissent bien ce sujet.
Open lab : équipe projet, dev et utilisateurs. Une présentation très regulière (mensuelle ?).
Les membres présents sont partants pour la participation à ce comité avec les pré-requis suivants :
- Annoncer les thèmes / l’agenda, et ne pas se limiter qu’aux aspects techniques
- Plutôt le matin ou en fin de journée
- Mensuel ou même plus fréquent (15 jours) si besoin
La suite sur le forum.
Les échanges se font au fil de l’eau.