De mon expérience, les problématiques de licences constituent un frein à l’adoption particulièrement important. Dans ce domaine, les juristes sont particulièrement frileux, et le moindre doute ou flou juridique est souvent synonyme de non contribution.
En ce sens, l’utilisation d’une seule licence réellement ouverte et très simple au niveau juridique est un gros plus pour le projet, qui permet de diminuer les barrières à l’entrée, et de simplifier tous les aspects juridiques, en se concentrant sur la contribution, les données, leur qualité et autres sujets organisationnels & techniques. La L0 est idéale pour cela.
À mon sens, l’aspect coercitifs des licences de partage à l’identique sur les data n’ont à minima jamais fait l’objet d’étude sérieuse sur leur impact positif ou négatif, et de mon expérience, ont des conséquences négatives qui sont réelles et souvent ignorées, qui sont je pense supérieurs à leur intérêt.
Le but de Panoramax étant d’être indépendant de l’outil Street View de Google => il faudrait empêcher Google de piller les données du commun… car il n’y a rien mis en commun en retour de leur part.
Cependant il faut veiller à ce que Panoramax soit plus ouvert que Google Street View, et que le commun soit pérennisé.
Pourquoi être systématiquement dans la confrontation ? On peut être indépendant sans vouloir mettre des bâtons dans les roues aux représentants d’une vision manichéenne de “méchants”. Et dire qu’il n’y a aucun apport de communs de la part de Google c’est tout de même assez fort quand on voit ce qu’ils apportent à la technologie, l’opensource au sens large et même à l’opendata.
La question de la pérennité du projet ne se joue pas à mon sens sur les aspects juridiques, mais sur la partie organisationnelle, la capacité à rassembler, à créer du sens, à faire du marketing, à permettre la création de valeur ajoutée à un écosystème d’acteurs, etc etc.
My 2c, pour ce qu’ils valent.